Sunday, April 18, 2010

Quand les toilettes deviennent importantes

Vous avez probablement remarqué mes allusions de plus en plus fréquente à mes problèmes intestinaux. Pourtant, je ne peux pas dire que j’ai été malade de diarrhées jusqu’à maintenant. En tout cas pas de diarrhée majeure.
Si vous voyagez pour une période de temps assez longue, votre intérêt dans les toilettes publiques commencent à changer. Au début, quand je regardais pour louer une chambre, je vérifiais le matelas. Maintenant, je teste la toilette pour vérifier qu’elle flush correctement. Lorsque j’entre dans un restaurant, je demande où sont les toilettes même si le besoin n’est pas immédiat.
Il y a 2 types de toilettes. La première est celle que nous connaissons et qu’ils appellent la western toilet ici. On s’assoie les fesses dessus. Et bien, elles ne sont pas très répandues ici et c’est correct comme ça. Elles sont habituellement très sales et ce n’est pas très confortable de faire caca avec les jambes à moitié pliées. J’ai aimé mieux me retenir les fois où c’est arrivé. Il y a aussi les toilettes avec un trou, je les appelle les squatters. Je les aime beaucoup plus. Elles ne sentent généralemnt pas très bonnes mais au moins c’est confortable. On ne touche à pas grand chose lorsque nous les utilisons et elles sont munies dans 98% des cas, d’un robinet. Quand le robinet fonctionne, l’eau est utilisé pour flusher et je peux aussi m’en servir à la place du papier de toilette!
Mon corps est passé par plusieurs cycles de pas assez de visites aux toilettes, et trop de visites aux toilettes, pas assez , trop. On prend rapidement l’habitude de traîner son rouleau de papier de toilette.
Un mot pourrait aussi être dit à propos de l’intimité relié à l’utilisation des toilettes. Avant ce voyage, un nombre très, très, très limité de personnes ont pu me voir assise sur une toilette. Je ne me rappelle pas avoir partagé un tel moment avec un chum! Mon moment préféré est lorsque ma tendre moitié n’est pas là du tout. Je suis même prête à attendre quelques heures si je sais qu’il quittera bientôt. Sinon…lorsque je passe un certain temps sur la toilette, j’ai comme habitude de traîner mes allumettes ou encore de prendre une douche si l’environnement le permet. J’accepte difficilement de partager mes odeurs.Au travail, je n’y pense même pas s’il y a quelqu’un dans la toilette voisine!!  C’est comme ça!
J’arrive en Indes et je voyage avec un ami de longue date. Nous avons même habité ensemble et bien sûr, j’allumais soit des allumettes ou encore prenais une douche. La moitié des chambres en Indes favorisaient un maximum d’intimité pour 2 personnes n’étant pas un couple. Il y avait des murs pour la douche et la toilette mais pas des murs complets. Pas de plafond et tous sons et toutes odeurs sont accessibles à tous. Une chance, la première portion de mon voyage, j’étais dans la partie de mon cycle de pas assez de visite à la salle de bain! Quand le cycle a changé, je me fouttais pas mal de tout ça, il fallait que j’y aille.
Au Népal, la majorité étaient des toilettes communes alors tu souhaites seulement que personne n’attend de l’autre côté de la porte. À Dzongla, puisque la porte était à moitié ouverte, 2 ou 3 personnes ont pu me regarder squatter. Je n’étais pas capable de tenir la porte.
La Birmanie est extra jusqu’à maintenant mais je dois dire que je ne suis plus la même personne vis-à-vis les fonctions normales du corps. On verra si ça continue à être le cas à mon retour. Pour l’instant, je sais que Rob sent pas mal pire que moi!!

1 comment:

  1. Hey ben, pour une fille pudique, tu décris assez en détails tes go aux toilettes! Je m'imagine très bien les scènes, et je suis contente de ne pas avoir à vivre ça car j'aurais pu repeindre quelques murs en brun!!!T'sé veux dire!
    Sophie

    ReplyDelete